Phytothérapie sur Annecy

Phytothérapie annecy

La phytothérapie fait partie de la boite à outil d’un naturopathe. Reconnue ASCA en phytothérapie, je vous reçois sur Annecy pour vous accompagner avec les plantes médicinales pour tous vos problèmes de bien-être et de santé.

Les pouvoirs de la phytothérapie

Le mot phytothérapie provient de 2 mots grecs qui signifient essentiellement « soigner avec les plantes ». Il s’agit d’une pratique millénaire basée sur un savoir empirique qui s’est transmis et enrichi au fil d’innombrables générations.

Aujourd’hui, la phytothérapie s’appuie à la fois sur cette sagesse traditionnelle et sur des découvertes scientifiques plus modernes.

L’utilisation des plantes médicinales est encore aujourd’hui la forme de médecine la plus répandue à travers le monde. Cependant, vers la fin du XIXe siècle, elle a connu un rapide déclin en Occident avec l’avènement de la médecine scientifique et l’apparition des médicaments modernes (aspirine, antibiotiques, cortisone, etc.).

Toutefois, depuis les années 1970, entre autres à cause des effets indésirables des médicaments de synthèse, les gens se tournent de nouveau vers les plantes médicinales. Leur popularité grandissante a amené les scientifiques à entreprendre de nouvelles recherches. Par exemple, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Communauté européenne ont créé des organismes visant à recenser les usages traditionnels des plantes médicinales, à les valider sur le plan scientifique et à mieux comprendre leurs mécanismes sous-jacents.

Il est absolument indéniable que les plantes ont des effets curatifs et préventifs pour d’innombrables maladies et affections.

Cependant, la recherche et le développement en phytothérapie sont fortement handicapés comparativement à l’industrie pharmaceutique. En effet, il est très difficile de financer, à coup de millions, des recherches qui montreraient, par exemple, l’efficacité de la racine de pissenlit pour soigner le foie, sachant qu’on ne pourra jamais breveter le pissenlit afin de rentabiliser son investissement.

De plus, en phytothérapie, et encore plus en herboristerie traditionnelle, la synergie entre les différents composants et principes actifs de la plante est primordiale. Malheureusement, les méthodes de recherche actuellement reconnues sont basées sur l’isolement d’un seul élément à la fois pour tenter de connaître son effet particulier.

Au cours des dernières années, quelques revues systématiques et études cliniques aléatoires sur la phytothérapie ont été publiées. Les principaux problèmes de santé étudiés ont été l’arthrite, le cancer, la maladie d’Alzheimer, les symptômes de ménopause et la douleur. Les résultats montrent que la phytothérapie, seule ou en combinaison avec la médecine classique, semble prometteuse dans le traitement de certaines maladies. Les plantes sont aussi particulièrement utiles pour gérer le stress, améliorer le sommeil, régulariser les troubles menstruels, diminuer l’anxiété, etc.

Il peut demeurer difficile de faire un choix éclairé devant le grand nombre et la grande diversité des produits naturels. En ce qui concerne les plantes, une des bonnes façons de s’assurer de la qualité est de choisir une préparation contenant un extrait standardisé, ce qui garantit une teneur précise en au moins un des composés actifs de la plante.

Les différentes formes de préparation des plantes en phytothérapie

La plante séchée

Quelle que soit la partie de la plante utilisée (racines, tiges, fleurs, écorce, graines, fruits, etc.), la matière brute est généralement hachée et séchée, et parfois réduite en poudre. Ainsi, on peut la conserver plus longtemps à condition de l’entreposer dans un endroit sec et frais, à l’abri de la lumière. On en fait des infusions ou des décoctions qu’on prend sous forme de boissons chaudes ou tièdes, ou dont on se sert pour préparer des compresses, des cataplasmes ou encore des sirops, crèmes ou onguents médicinaux.

Dans le commerce, on trouve des plantes séchées vendues en vrac ou en sachets pour la préparation de tisanes (infusions) : ces produits doivent donc simplement afficher le nom commun et le nom latin de la plante, ainsi que la partie dont il est tiré. Il arrive aussi que la plante ainsi séchée et réduite en poudre soit mise en capsules ou en comprimés à prendre par voie orale.

La teinture

Une teinture médicinale est un extrait traditionnel préparé en faisant macérer la plante dans de l’alcool ou de la glycérine (parfois dans du vinaigre). Le solvant absorbe les composés médicinaux que renferme la plante et on obtient un extrait liquide dont la concentration est indiquée par un ratio, généralement de 1:5 ou de 1:10 (soit l’équivalent de 1 g de la plante pour 5 ml ou pour 10 ml de solvant), quoique d’autres ratios sont possibles. Ainsi, pour une teinture d’échinacée (Echinacea purpurea), le ratio peut être de 1:4, c’est-à-dire qu’on a fait macérer 1 g d’échinacée macérée dans 4 ml de solvant.

Le dosage d’une teinture est généralement donné en millilitre ou en nombre de gouttes (les fabricants fournissent habituellement le produit dans un flacon muni soit d’un compte-gouttes, soit d’un bec verseur qui ne laisse passer qu’une goutte à la fois).

L’extrait fluide

On nomme extrait fluide une infusion ou une décoction aqueuse (dans l’eau) préparée industriellement dans d’immenses percolateurs et stabilisée de manière à ce qu’elle puisse se conserver. Pour ce type de produits, les ratios sont généralement de 1:1 ou de 1:2, soit l’équivalent de 1 g de plante pour 1 ml ou pour 2 ml d’extrait. Le dosage d’un extrait fluide est généralement donné en millilitre.

L’extrait solide

On obtient un extrait solide en déshydratant un extrait fluide et en le réduisant en poudre. Le produit ainsi obtenu est généralement très concentré, et le ratio, ou degré de concentration, exprime la quantité de plante employée pour fabriquer un gramme d’extrait. Ainsi, le ratio 1:50 qui apparaît sur l’étiquette d’un extrait solide de ginkgo (Ginkgo biloba) signifie que pour chaque gramme d’extrait, on a employé 50 g de feuilles de ginkgo. La plupart du temps, les extraits solides servent à la fabrication de capsules ou de comprimés. Le dosage d’un extrait solide est habituellement donné en milligramme.

L’extrait normalisé

Fluide ou solide, l’extrait normalisé (on utilise également le terme « standardisé » ou « titré ») présente une teneur déterminée et constante en une substance active ou en un marqueur spécifique.

Substances actives

On a identifié, pour certaines plantes, les composants auxquels elles doivent leur activité pharmacologique, et on a pu déterminer dans quelle proportion (dans ce cas, un pourcentage) ils devaient être présents dans l’extrait pour que ce dernier soit efficace.

Les extraits de chardon-Marie (Sylibum marianum) sont normalisés en silymarine. Ainsi, dans l’exemple ci-dessus à gauche, une capsule fournit 168 mg de silymarine (240 mg x 70 %), tandis que, dans l’exemple de droite, une capsule en fournit 120 mg (150 mg x 80 %).

Extraits hydroalcooliques de plantes fraiches ou alcoolatures

Un autre procédé, l’extraction, permet l’obtention d’une forme pulvérulente (extrait sec, atomisat), pâteuse (extrait mou) ou liquide (extrait fluide, teinture, teinture-mère) concentrée en principes actifs. Après le broyage de la plante, la poudre obtenue est traitée par un solvant, par simple contact ou par lixiviation. On utilise généralement de l’eau ou un alcool, ou un mélange hydro-alcoolique de titre variable, le plus souvent à chaud. Le solvant est choisi en fonction de la solubilité des principes actifs recherchés. Cette extraction permet d’isoler tous les actifs et de conserver leur éventuelle synergie d’action. Le liquide (soluté) ainsi obtenu est ensuite filtré afin d’éliminer le résidu insoluble (marc). Puis une phase d’évaporation — généralement sous vide pour éviter une élévation trop forte de la température – élimine tout ou partie du solvant. La forme ainsi obtenue :

  • est une forme concentrée en principes actifs ;
  • peut être ajustée à une teneur fixe en principe actif (pour assurer une reproductibilité de l’action) ;
  • peut être incorporée dans une forme galénique permettant un usage aisé, y compris en ambulatoire (gélules, comprimés, solutions, etc.). buvables) ;

Bien entendu, les plantes utilisées pour ces préparations doivent être de bonne qualité (en général conforme aux standards de la Pharmacopée). L’extraction peut en effet, selon la nature du solvant utilisé, éliminer une partie des contaminants (ex. : pesticide) ou au contraire les concentrer …

Lorsque l’extrait est un extrait hydro-alcoolique de titre élevé, il est généralement nécessaire que la toxicité du “ médicament de phytothérapie ” qu’il permet d’obtenir soit évaluée avant sa commercialisation7.

Il existe également un 3e solvant: la glycérine végétale. On obtient alors une triple extraction8 (eau/alcool/glycérine) qui permet d’obtenir une préparation proche du totum de la plante et avec un titrage alcoolique diminué. L’efficacité est plus élevée.

On dénombre encore les teintures mères homéopathiques, les macérats glycérinés de bourgeons, les ampoules buvables, les huiles essentielles qui constituent une discipline distincte, l’aromathérapie et les hydrolats (ou eaux florales quand il s’agit de fleurs), obtenus, comme pour la plupart des huiles essentielles, par distillation à la vapeur d’eau.

La composition d’une plante peut varier d’un spécimen à l’autre, dépendant du terrain, des conditions de croissance, humidité, température, ensoleillement, qui vont déterminer ce que l’on appelle en aromathérapie le chémotype.

Ainsi, il n’est pas recommandé d’utiliser des plantes d’origine douteuse, puisque les facteurs de pollution, la cueillette et les méthodes de conservation, de stockage… peuvent altérer les propriétés des plantes. Il convient d’éviter les plantes sèches vendues sous sachet transparent, car la lumière altère en partie leurs propriétés.

Prenez RDV sur Annecy pour une séance de phytothérapie, avec une phytothérapeute certifiée et reconnue ASCA

Devant la diversité des formes galéniques présentent sur le marché, il est conseillé de prendre conseil auprès d’un spécialiste : médecin, phytothérapeute, naturopathe qui sera vous guidé afin de choisir la forme la mieux adaptée à votre cas.

Comment me contacter ?

Je vous reçoit sur RDV près d’Annecy à Lovagny au 101 route de Nonglard (dans le cabinet de kinésiologie) le mardi matin, samedi matin et le jeudi toute la journée.

Karine Bernard, naturopathe reconnue ASCA et docteur en sciences (spécialité immunologie), nutritionniste, phytothérapeute.

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